Maman a le blues …

A qui n’esse jamais arrivé ?

Une fatigue extreme ? Un semblant de dépression ? Un burn-out maternelle ? Un baby blues ? L’impression de réussir à rien, d’échouer dans tout … Et les enfants qui deviennent difficile à gérer.

Vous sentez que vous n’avez plus la force. Plus la patience.

Vous pensez à quitter votre rôle de mère. Non pire encore vous en rêvez …

Bref, vous aurez compris, vous avez envie de baisser les bras ! Rien qu’un peu …

Envie de prendre le large ? Est-ce forcement normal ?

Il existe deux cas possible. Il est possible que ce sentiment soit juste une période transitoire mais il est aussi probable qu’il s’agisse d’une réelle volonté.

Avant d’apporter une répondre, il est important de comprendre la ou les raisons qui nous amène à éprouver ce sentiment. 

Si vous vous retrouvez dans cette situation, faite le point et posez-vous les bonnes questions. Par exemples  : Qu’est ce que j’aimerai faire ? Qu’est-ce que je n’ai pas envie de faire et que je suis obligé de faire ? Qu’est-ce que j’aimerai faire et que je ne peux pas faire ? Pourquoi ? … 

Pour ma part, l’envie m’est venue après une grosse grippe qui m’a cloué au lit pendant plusieurs jours. Et qui est venu s’accumuler à une importante fatigue que je trainais depuis quelques semaines.

J’avais envie de partir de la maison. De quitter mon rôle de mère. J’étais trop fatiguée.

J’avais une pile de linge à repasser qui dépassait de loin mes capacités. Un ménage monstre à faire. Les devoirs des enfants et surtout une semaine de retard dans mon travail. Bref, je vous passe les détails du frigo vide, des enfants intenables et des autres malades… 

J’avais aucune envie de faire toutes ces taches. Pourtant  j’y étais bien obligé. Qui allait les faire à ma place ? 

Oui à ce moment là, j’aurai bien agitée ma baguette magique, pour que toutes ses taches s’envolent. Et puis bien réfléchit je me suis dit : autant l’utiliser pour te télétransporter au bord de la plage, en vacances ! 

Mais bon, je n’avais pas ma baguette magique. Du coup mon corps et mon âme à tout simplement dit de fuir, sauve toi !

Après tout, pourquoi ne pas partir ? Fuir ce train-train quotidien. Les courses dans les supermarchés bondés. Les enfants et le travail. Les activités de mes jours de repos qui font encore plus courir ….

Bon avouez quand même l’envie est tentante ! Et dit comme ça, cela ressemble plus à de la logique qu’un coup de blouse ! Non ?

Ca peut faire sourire mais je vous assure que sur le moment j’avais juste envie de pleurer sous ma couverture et de devenir sourde sous les chamailleries des enfants.

Je voulais prendre le large.

Mais fuir ou abandonner  ? Etait-ce pareil ? Prendre le large où prendre tout simplement du temps pour soi ? 

L’envie de s’évader :

Pour moi et dans la grande majorité des cas, il s’agit généralement d’une période qui ne dure pas.  

Elle survient lorsqu’on est un peu surmené ou fatigué et s’estompe en prenant un peu de temps pour soi ou après une bonne nuit de sommeil (qui peut être faite en pleine d’après midi) !

Et même si l’envie ne m’a traversé l’esprit que quelques minutes. J’aurai vraiment aimé vivre cette liberté. 

Laisser les enfants, mon rôle de maman, mon boulot et partir sur une île paradisiaque. Où le seul crie aurait été celui d’un petit oiseau multicolore qui se fondrait au bruit des vagues s’échouant sur une plage de sable blanc.

Rêver n’a jamais fait de mal à personne. Pleurer et songer de tout quitter non plus ! Ca aurait même un grand avantage : faire redescendre la pression.

Dans ce cas, il ne s’agit pas d’abandonner ses taches mais des les remettre à plus tard. Ni même d’oublier ses enfants mais de les confier pour s’octroyer du temps de soit. 

Oui j’ai bien dit, du temps pour soi et non du temps pour faire les 1001 choses que vous avez à faire. Reposez-vous, évadez-vous, profiter d’un bon film pour rigoler, d’un bon bain chaud ou d’un massage pour souffler et vous relaxer. Vous coupez de votre quotidien est la meilleure chose à faire.

J’ai donc pris une après midi à ne rien faire. J’aurai bien été faire du shopping et un massage mais j’étais tellement fatiguée qu’il en était impossible. 

S’évader ça faut du bien, c’est utile et même indispensable à notre survie de femme.

Mais pour certaines mères le malaise est davantage profond. Dans ce cas, une après midi ne suffit pas, les jours passent et l’envie de déserter perdure. 

L’envie de tout abandonner : 

Cette envie qui perdure dans le temps peut être assimilé à un turn-out maternelle ou à un baby blues. Il est important d’en parler autour de soi : famille, amie mais aussi et surtout à des spécialistes en commençant par votre médecin. La nécessité d’être aidé et accompagné est primordiale.

S’évader, prendre le large, abandonner, … que ces envies soient passagères ou pas, elles reflètent souvent un besoin, une carence ou une souffrance.

Du meilleur dans le pire :

Je ne pense pas avoir était la seule dans cette situation. Et j’ai su tirer des leçons de ces idées qui m’ont traversé l’esprit quelques minutes. L’important est de savoir tirer parti de ces moments. Afin d’éviter que ses situations se reproduisent. D’analyser au mieux les raisons afin d’en tirer une « morale » ou des actions à mettre en place.

Dans mon cas, la fatigue avait parlé. J’avais juste besoin de dormir, de penser à autre chose. Je me suis vite rendue compte que mes journées ressemblées à une course de fond rythmées de sprint ! 

Courir de tout les cotés pour avoir le temps de tout faire. M’assoir et me reposer n’était pas dans mes priorités et je n’avais pas le temps pour moi. 

Bien que j’essayais de planifier des petits moments de détente. Il y avait toujours une urgence ou une obligation qui passait avant moi.

Un jour la fatigue s’est trop accumulé. Et j’ai fait mon petit Maman Blouse ! J’étais nerveuse et fatiguée et j’en ai eu marre de cette situation. En réalité ce n’était pas les enfants, ni le travail dont j’avais ras le bol. Il fallait juste que je prenne du temps pour moi et que j’arrête de tout vouloir faire à tout prix ! 

Fini le Maman Blues :

Ce jour la, j’ai pris une décision. Alléger mon programme. Premièrement, parce qu’il était trop chargé. Deuxièmement, parce qu’en tant qu’éternelle obstiné et perfectionniste je me rajouter de plus en plus de choses à faire.

Et puis je me suis rendue compte que beaucoup certaines choses n’étaient pas primordiales. En tout cas, pas plus importantes que le fait de me reposer, de m’octroyer du temps, des moments de détente. J’ai appris à m’occuper à ne rien faire. Ces moments sont importants et nécessaires. Pensez à vous, la maison ne vas pas s’effondrer si le ménage n’est pas fait et vos enfants ne vont pas vous renier si vous les confier !

Alors mesdames si vous êtes débordées c’est le moment de ne rien faire ! 

Si vous aussi, vous avez déjà éprouvé des envie d’évasion, de plage ou autre partager. Etre ensemble dans ses moments est toujours mieux !